Mon père m’a fait lacer les rayons de ma première roue quand j’avais 5 ans. À l’époque, pour m’encourager & m’intéresser à son métier, il me donnait 0.50$ par roue. Quand je repense à cela, la nostalgie du bon vieux temps fait remonter en moi un sentiment d’amour et de profond respect, pour les efforts inlassables que mes parents ont fait pour m’inculquer de bonnes valeurs. Très jeune, je suis devenu un excellent monteur de roues. Je ne peux pas mettre un chiffre sur le nombre de roues de vélos que j’ai traité depuis le début, mais c’est surement plusieurs dizaines de milliers.
Lors d’un des 1er voyages d’affaires que j’ai fait avec mon père au États-unis, nous sommes tombé sur un kiosque très particulier. Il s’agissait de Clark Kent, un nouveau fabricant d’origine Belge. Ils offraient des moyeux très innovateurs appelés: « Pineapple hubs » (ou les moyeux Ananas), c’était du jamais vu. Impressionnés par leur concept, nous n’avons donc pas hésiter à importer les produits, apprendre leur technique & être les 1er dans l’histoire du Canada à assembler des roues en torsade, pour la saison 1994. Par la suite, nous avons réussi à en faire avec des moyeux ordinaires & cela a incité des compétiteurs à nous imiter, puisque des clients étaient prêts à faire jusqu’à 6 heures d’autoroute pour venir nous en acheter! Une mode parmi la communauté cycliste c’est alors créée temporairement, mais à cause des difficultés techniques pour réaliser ce travail & des bris prématurés expérimentés par la compétition, pas mal tout le monde à abandonné cette façon de faire avant la fin des années 90, sauf moi…
Je fabrique des roues en torsades depuis maintenant 30 ans! Alors que tous les assembleurs de roues professionnels ont abandonnés ce type de montage depuis belle lurette, j’ai développé mon propre savoir faire & peaufiné ma méthode à travers les années, en poussant à son apogée cette technique de montage, tout en respectant les principes complexes qui ont à trait aux roues 
de vélo & avec une invention artisanale, que je garde secrète encore aujourd’hui. Mes roues sont très solides & très rigides, parce que la tension dans les rayons est élevée, sans compromettre l’intégrité des matériaux. C’est comme si le vélo devenait une seule pièce rigide, au lieu d’être un paquet de morceaux vissés ensembles qui distorsionnent sous la pression. Il en résulte une nervosité acrue du vélo & une meilleure perfomance par le transfert de pression plus direct.
C’est bien beau tout ça, mais justement, c’est beau! C’est joli a regarder & c’est la principale raison pour laquelle mes clients me demandent encore d’en fabriquer ;0)
Normalement il en coute 100$ de plus par roue pour les avoir montées en torsades, mais pour le 30e anniversaire de ce type de roue, je vous les fait au même prix qu’une autre roue montée normalement!
Au plaisir de vous munir d’une paire de roues unique, exclusive. Le résultat de décennies de recherche par la passion du métier. Bonne randonnée!
J’investis un peu dans le BTC à chaque fois que la volatilité fait descendre sa valeur significativement, & j’ai aussi une carte de crédit dont les récompenses se versent en BTC. Avant de transiger avec BTC au Salvador, j’attends que sa valeur soit au-dessus de mon coût moyen. C’est une façon intéressante d’envoyer des fonds pour supporter ma famille & mes amis sans frais, & d’obtenir un escompte sur mes achats lorsque je suis en voyage au Salvador !
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